Critique : L'album de Wiley

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Anonim

Les critiques sont un moyen sans douleur de combiner l'écriture avec ce que j'aime (par exemple, la musique), d'une manière qui suscite l'intérêt.

Non poli à dessein

Habitué à jouer à la radio, Wiley sait comment exploiter l'attrait croisé sans détruire sa crédibilité. Il le démontre rapidement au milieu des vers d'oreille accrocheurs et rimés de «Back With A Banger» et sur «Name Brand», qui met en vedette le rappeur / entrepreneur J2K, aux côtés de JME et Frisco de Boy Better Know.

Bien que la production de grime de l'album soit préparée, vigoureuse et actuelle, certains de ses rythmes sont volontairement non polis. Ils ramènent immédiatement la boucle du « Parrain » aux premiers jours de Wiley. Entendre Wiley jouer avec les frères Roll Deep Scratchy sur le « Bait Face » choquant et prêt à l’emploi est doucement nostalgique.

De Spinditty

Confondre "Joe Bloggs"

Le duo londonien Newham Generals et l'artiste grime President T affichent leur statut d'OG sur « Joe Bloggs ». C'est gratifiant d'entendre deux des rappeurs les plus bizarres et les plus marquants du Royaume-Uni, le D Double E de Newham General et le président T, confondre « Joe Bloggs » avec leurs excentricités. Alors que D Double E se souvient de la tristement célèbre scène d'interrogatoire de « Basic Instinct » de l'actrice hollywoodienne Sharon Stone, le président T défie les rythmes de la mélodie pour insulter : « appelez-moi un président sans la suite. Vieille école, vieille école. Je m'en fous - si je suis décalé".

Dirigé par sa charge directe, le rappeur anglais Ghetts injecte sa fureur particulière dans "Bang". Les sons bourdonnants de basse, les boucles tendues et les ad-libs percutants refusent d'être ignorés. L’attrait à long terme de ‘Bang’ et du single ‘Can’t Go Wrong’ est discutable. Certes, les deux morceaux infligeront de réels dégâts aux bonnes raves.

Explorer la turbulence dans les relations

Skepta et le rappeur du nord de Londres Belly abordent leurs sentiments et explorent les turbulences dans les relations sur «U Were Always, Pt. 2'. Placé à mi-chemin du discours de combat et des coups de poitrine de l'album, "U Were Always". pt. 2’ se démarque naturellement. Échantillonnant le « Fine Time » du groupe féminin américain des années 90 SWV, le ton sentimental de la coupe a des couches d'attrait mélodique et aérien. Les rappeurs tentent à plusieurs reprises de désamorcer l'ambiance amoureuse du morceau avec des plaisanteries désinvoltes.

"On This" voit Wiley prendre un siège arrière et laisser les animateurs invités, les Londoniens Chip, Ice Kid et Little Dee tenir les rênes. Chacun apportant une énergie différente, le trio de rappeurs se démarque individuellement et légitime le morceau. Malgré le fait que Little Dee bénéficie de son attrait pour tout le monde et de l'énergie toujours fraîche de Chip, les performances déséquilibrées d'Ice Kid volent la majeure partie de la vedette.

Wiley prête allégeance à son "ordinateur portable"

Wiley et Lethal BIzzle de Londres dans des performances époustouflantes sur «My Direction». Le morceau recrée fidèlement le son eskibeat que Wiley a inventé et poussé au début des années 2000. Les garçons ne perdent pas de temps avec des peluches ou des distractions, 'My Direction' se sent très déterminé. Les deux animateurs crachent des barres sans jeu et tranchantes comme des rasoirs sur les boucles saccadées et tranchantes de la mélodie et sur des rythmes minimes et acérés. Soutenu par Roll Deep's Breeze, sur "Like It Or Not", Wiley dit à ses critiques que peu importe ce qu'ils pensent de lui, ils ne peuvent pas changer le fait qu'il était là quand la musique grime est née.

Commençant à juste titre avec le carillon de démarrage Macintosh, Wiley rend hommage à son Macbook Pro sur « Laptop », qui présente la star de Roll Deep Manga. L'instrumental du morceau est enjoué, hyperactif et frénétique. Ce n'est jamais ennuyeux. Au milieu de la coupe, on entend Wiley prêter allégeance à son gadget préféré avec les lignes « c'est mon outil, cette machine… Macbook Pro pour toujours, croyez-moi ».

Verdict : ******* 7/10

Critique : L'album de Wiley